Limiter la déformation des structures de la charpente
Centre aquatique
de Tain-l’Hermitage
2020
Le défi
Pour la piscine de Tain-l’Hermitage, l’architecte a imaginé une silhouette tout en souplesse, avec une charpente qui épouse élégamment le paysage, en bordure du Rhône et au pied des vignes. Cette piscine couverte est en partie découvrable. Conséquence pour l’ingénieur structure : les poutres particulièrement arquées subissent de fortes poussées aux extrémités qu’il est nécessaire d’équilibrer, afin de limiter la déformation horizontale du voile au niveau du joint de dilatation du bâtiment – et la déformation verticale au niveau de la façade vitrée surplombant les bassins.
La réponse
La modélisation des structures a permis la mise en place de câbles tendus en partie inférieure des poutres principales auto-équilibrant les poussées horizontales. Des éléments métalliques sont installés au niveau de la façade vitrée surplombant les bassins, pour limiter sa déformation verticale.
Enrichir la signature architecturale grâce à la technique
Centre aquatique de
Milly-la-Forêt
2017
Le défi
À Milly, l’architecture du centre aquatique s’est totalement inspirée de l’environnement direct du bâtiment, situé en bordure de la grande forêt emblématique de la commune. À l’intérieur du bâtiment, l’architecte a donc imaginé un grand hall de bassins soutenu par un ensemble de structures en bois en forme d’arbre géant. Un parti pris architectural fort qui requiert une certaine créativité de la part de l’ingénieur.
La réponse
L'ensemble des structures en forme d'arbre sont en bois lamellé-collé. Le principe d'assemblage proposé au niveau des branches avec l'utilisation d'un élément métallique dissimulé dans la poutre (insert) respecte la volonté architecturale d'une continuité et d'une homogénéité de la section.